L’Étranger dans « Tout s’Effondre »
Cet article est basé sur un cours que j'ai suivi au Service Universitaire des Langues de l'Université d'Aix Marseille sur « L'Étranger dans la Littérature » de M. Gallibert.
Être « étrange » veut dire ne pas être connue. Un « étranger » peut manifester ce trait de plusieurs manières différentes : peut-être il vient d’un autre pays, il peut parler une langue diffèrent, il peut adhérer à des croyances différentes, il peut présenter des caractéristiques différentes. Dans « Tout s’Effondre », les missionnaires Européens, considérés comme « étrange » par les membres de la tribu « Igbo », parviennent à surmonter les barrières linguistiques et culturelles, ils attaquent les croyances de la tribu, et gagnent la confiance des membres de la tribu, réussissant finalement à coloniser le people « Igbo ». Les échanges culturels qui entraînent ce résultat impliquent le décentrement - des colonisateurs et des colonisés. Dans quelle mesure la figure de l’étranger dans « Tout s’Effondre » montre-t-elle que le décentrement est une force du bien ?
Premièrement, l’idée de l’étranger représente les barrières qui existent entre les deux cultures. La langue est la fondation d’une culture ; elle fournit un moyen de s’exprimer, et pour qu’une culture fonctionne, il est nécessaire que les participants puissent se comprendre. Le personnage « Obierika » demande comment les missionnaires pourraient comprendre leur coutume s’il « ne parle même pas notre langue ». La définition Grecque de l’étranger est quelqu’un qui vit hors de son pays et qui ne parle pas la même langue. La barrière linguistique est établie comme la fondation de la raison pour laquelle quelqu’un ne peut pas comprendre, ou entendre quelqu’un qui ne vient pas de la même culture, de la même civilisation. Alors, l’idée d’entendement, qui est la capacite de la raison, de compréhension ; est liée à la langue qu’on peut parler ; la compréhension d’une langue est une façon d’entendre une culture.
Même lorsqu'un traducteur permet de se comprendre littéralement, la manque d’entendement est montrée dans le fait que M. Smith considère que les croyances de la tribu en ce qui concerne « les enfants malfaisants » ne sont pas valables. M. Smith croit que les fausses sont un acte de Dieu ; mais selon les croyances de la tribu, les enfants morts doivent être mutilés, car la fausse couche est un acte du diable. Nettement, il existe des barrières culturelles qui ne peuvent pas être surmontées par la langue ; pour vraiment les comprendre, il faut que les missionnaires se décentrent – ils doivent apprendre à penser comme les étrangers, les Igbos.
Deuxièmement, l’étranger dans « Tout s’Effondre » montre que la colonisation est une forme de décentrement. Les missionnaires détruisent la tribu au tour de la religion et la culture. Comme « Obierika » disait « Le Blanc … est arrivé avec sa religion … maintenant il a conquis nos frères et notre clan ne peut plus rien faire ». Le ligne entre l’ethnocentrisme (la protection de sa culture, de sa religion) et le patriotisme (la guerre de défense) est floue ; ce qui est montré dans une façon renversée dans le fait la guerre de conquêt (le nationalisme) des missionnaires est fait sur la religion de la tribu, et en détruisant la religion, ils réalisent des conquêts. Nettement, les missionnaires et les militantes peuvent se soutiennent mutuellement, non seulement parce qu’ils ont le même but ultime (la colonisation), mais aussi parce que le succès de l’un entraîne le succès de l’autre. Ils imposent un type de décentrement qui modifie la façon de penser des membres du clan, entrainant leur effondrement.
Bien que la tribu soit colonisée en étant aliénée d’elle-même, les colonisateurs ne peuvent y parvenir efficacement que grâce à la connaissance qu’ils ont acquise en participant délibérément à leur propre décentrement. Les colonisateurs viennent d’un pays qui a déjà commencé à explorer le monde, et leur expérience est évidente, dans la manière soigneusement planifiée dont ils ont attaqué une tribu, en commençant par la paix et le « compromis » et en finissant par établir une ligne de séparation nette entre le « noir et blanc » et l'esclavage de la population. Par conséquent, le décentrement est un moyen qui permet de mieux comprendre le fonctionnement des civilisations en général ; des connaissances qui peuvent être utilisées pour obtenir des résultats spécifiques avec des groupes de personnes spécifiques.
Finalement, « Tout s’Effondre » soulève l'idée de l'étranger parmi nous. Les missionnaires ont conquis des « ouailles » en posant « un couteau sur les choses » qui les « tenaient ensemble », créant ainsi une division interne. Les « ouailles » étaient convaincues à suivre « le Blanc » parce que les missionnaires leur ont montré comment voir leur propre tribu à travers le regard d’une religion et de croyances différentes. Le décentrement véritable est pouvoir parler de son pays avec un autre perspective, et c'est ce que les traîtres parviennent à faire, mais avec des conséquences désastreuses pour leurs amis et leurs familles.
En guise de conclusion, le décentrement est le progrès de devenir un étranger ; soit en voyageant vers une nouvelle civilisation, out en rejetant les croyances de sa propre civilisation. Le décentrement est habituellement vu comme moteur du progrès – en restant ouvert d’accepter les croyances des autres sociétés, on peut apprendre à travailler ensemble ; et en poursuivent activement le raisonnement logique plutôt que de suivre aveuglément les vieilles traditions, on réussit à progresser scientifiquement. Cependant la figure de l’étranger dans « tout s’effondre » à montre que les connaissances acquises grâce à la compréhension d'une autre culture peuvent être utilisées à des fins abusives, et que tout changement n’est pas forcément synonyme de progrès – comme Montaigne croyait, peut-être la voie la plus naturelle est la meilleure.